« C’était une belle ferme dans les années soixante, raconte Bernard Laborie, le maire de Saint-Jean Mirabel. Elle a ensuite périclité et a été abandonnée en 1985, les lieux ont été loués pour d’autres usages agricoles. La commune l’a acquise en 1999 et a voulu en faire un centre d’accueil touristique autour du sport. Il y a eu notamment un projet de luge d’été, puis de gîtes liés au loisir de la pêche, des classes d’accueil pour enfants… Rien n’a finalement abouti mais nous sommes restés sur la volonté de dédier ce site à un projet de dimension environnementale, de privilégier la nature et le Célé. »
« La volonté de dédier ce site à un projet de dimension environnementale. »
C’est d’abord en voisin que Frédéric Rubaud s’est intéressé à Listours. « On vient souvent s’y baigner, et on a découvert que la mairie cherchait un porteur de projet sur la globalité du site, pour le dynamiser. »
Il pense d’abord à un éco-hameau mais n’a pas lui-même besoin d’un habitat. L’idée d’un projet plus global fait ensuite son chemin, avec Laura Duquenoy, qui habite aussi à proximité : « on y a vraiment vu l’occasion de préserver un lieu, et d’y cumuler tous nos désirs de vie ou professionnels ». Enseignante spécialisée, elle a aussi fait un Bac agricole ; elle projette à Listours un élevage de poules pondeuses et aimerait y établir une guinguette, comme Frédéric. Celui-ci… découvrez l’article complet dans DIRELOT : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-276-mars-avril-2024/