Comment faciliter la transmission des fermes alors que, selon l’Insee, plus de la moitié des exploitants agricoles devrait être à la retraite en 2030 ? Nous avons recueilli les propositions de paysannes et de paysans Lotois.
La ferme est située au bout d’une impasse. Il ne faut pas manquer la route qui tourne en épingle sur la gauche, lorsque que l’on vient de Leyme par le sud du Lot. C’est à Bannes, que Catherine et Christian Descargues travaillent auprès de leurs vaches laitières, dont ils transforment une partie de la production en yaourts et lait cru. En 2024, ils auront tous deux 62 ans. Dès l’année prochaine, Catherine sera en mesure de faire valoir ses droits à la retraite.
Cependant, leur ferme bio de 30 ha, et leur cheptel composé de 17 vaches laitières et de génisses, n’a pas encore trouvé de repreneur. La fille aînée du couple y réfléchit, mais sa décision n’est pas prise. Ses parents ne veulent en aucun cas l’y forcer. « Nos deux filles n’ont jamais eu d’obligation, par rapport à cette ferme », insiste Catherine Descargues.
« Ce sont des métiers de contraintes, il faut les faire librement », renchérit son mari qui, en 1985, a repris la ferme familiale… découvrez notre grand s-dossier dans le magazine DIRELOT ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-277-mai-juin-2024/
Texte E. Centis / DireLOT mag