Aux portes du Cantal et de l’Aveyron, traversé des vallées du Lot et du Célé, le Pays de Figeac a le choix de ses paysages. Région charnière entre deux terroirs, l’un annonçant le Massif Central, l’autre déjà tourné vers le Bassin Aquitain, ce territoire conjugue les différents accents de cette interface.
A l’Est, le Ségala lotois est la part d’Auvergne dans ce département quercynois, antithèse des bordures du Causse que le Pays de Figeac partage avec le Parc naturel régional. Au milieu court le Limargue, fin ruban de prairies bocagères. Deux sites d’envergure illustrent ces paysages de transition : Cardaillac, l’un des plus beaux villages de France, et Figeac, labellisée Ville et Pays d’art et d’histoire, comptant parmi les Grands Sites d’Occitanie.
Chacun à sa façon évoque la diversité des terroirs qui les entourent. Trait d’union majeur entre les « montagnes » et la voie de l’Aquitaine, le Lot a rejoint la grande histoire au fil de ses aménagements. Marquant les contours du département qui porte son nom, il déroule ses méandres de Capdenac, étape aveyronnaise du Pays de Figeac, à Cajarc, déjà dans les Causses du Quercy.
Le Ségala, toit du Quercy
Aux confins orientaux du Quercy, le Ségala se distingue des autres pays lotois. Son appartenance au substrat cristallin du Massif Central est claire : ici commencent les marches du Cantal, gneiss, micaschistes et granits rompent définitivement avec le règne du calcaire.L’altitude aussi marque le pas : dans les sous-bois de châtaigniers et de hêtres, au fil des routes sinueuses qui montent à l’assaut des plateaux, se profilent rapidement des accents de moyenne montagne.
Toit du Quercy, le Ségala s’étage des environs des 400 m, l’altitude moyenne des Causses du Quercy, jusqu’aux 783 m de Labastide-du-Haut-Mont, dont le nom laisse aisément présumer de son titre de point culminant du département. Un balcon d’envergure qui situe d’emblée ce territoire d’entre-deux : aux limites du Cantal s’aperçoivent les monts d’Auvergne, sommets enneigés sous le soleil d’hiver, tandis qu’en descendant au couchant se découvre le… Poursuivez vos lectures en vous abonnant au magazine DIRELOT
Texte et photos – Christophe Pélaprat