Qui se souvient encore du couple Rosa et Joseph Boin et de René Chapoulart ? Peut-être les plus anciens. Pour les plus jeunes, aucun écho, aucune statue, pas même une plaque ornant une place ou une rue de Biars ou de Bretenoux. Pourtant sans eux, sans leur inspiration, sans leur travail, ce territoire à l’extrême nord du département du Lot ne brillerait pas autant dans l’économie nationale et européenne de la confiture. Jacques Boin, 94 ans, fils du fondateur des confitures BOIN, lui se souvient.
Biars-sur-Cère, 2080 habitants, plus de 1200 emplois salariés dans l’industrie agro-alimentaire, principalement au pôle confiturier « Andros ». Deuxième pôle industriel du Lot, l’aggloméra-tion Biars-Bretenoux est aussi le troisième pour l’emploi. Commerce, transport, construction, ce bourg en perpétuel essor, entraine dans son sillage tout le nord-est du Lot et le sud Corrèze, limitrophe. Implanté dans une vallée alluviale depuis le IXème siècle, Biars est abrité par les premiers contreforts du Massif Central. Il est bordé par la Cère dans sa partie sud et par la Dordogne qui s’étend au nord. Un microclimat favorisera dès l’origine la culture fruitière.
La Cie du chemin de fer de Paris à Orléans ouvre la ligne « Brive-Saint Denis-Aurillac » en mai 1891. La gare est implantée à Biars, puisque les communes de Saint-Céré et de Bretenoux refusèrent son implantation et ses nuisances. Dotée d’une vaste halle à marchandise, elle ouvre de nouvelles perspectives à…
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Texte et photos Catherine Lamic