Neuf juillet 2020, début d’après-midi et 35 degrés à l’ombre sur les hauteurs de Luzech. Les vignes sont baignées par le soleil et le fruit se fait généreux sur la plante. Le millésime a déjà tout d’un grand. Pour Sébastien Dauliac, le défi n’en sera que plus relevé pour aller chercher la tension et la minéralité souhaitées pour élaborer ses vins.
Quelques échanges suffisent pour sentir que le vigneron est un homme d’instinct. Le formatage par le « 100% œnologie » ? Pas ici ! Quant à l’extraction et aux vins bodybuildés profilés tel le gouverneur de Californie, on est aux antipodes.
« Si tu veux bien retranscrire ton terroir, il ne faut pas d’artifice au niveau de l’élevage et encore moins au niveau de la vinification. » – Sébastien Dauliac
Si Sébastien s’appuie sur l’expertise du laboratoire qui le suit et s’attache à respecter rigoureusement le cahier des charges qui fait l’identité de l’appellation Cahors, il entend garder toute sa liberté et toujours laisser parler ses sensations pour élaborer des vins fidèles à ses convictions et aux sols sur lesquels poussent ses Malbec.
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