Les Causses du Quercy font partie des quelques rares ensembles de pelouses sèches qui subsistent dans le sud de la France. Ces paysages emblématiques doivent leur existence et leur maintien à un métier vieux comme le monde : celui d’élever et de faire pâturer des moutons. Une pratique ancrée dans le Lot, renforcée par la reconnaissance nationale et européenne de l’Agneau du Quercy.
L’on oublie souvent que le mouton est le meilleur jardinier des Causses du Quercy. Sans lui, impossible de maintenir les pelouses sèches, ces étendues d’herbes rases, milieux naturels dits « ouverts », typiques des sols calcaires lotois. C’est même l’élevage qui contribua à la création de ces vastes surfaces, après les premiers défrichages du Néolithique. Et qui resta l’une des pratiques de prédilection des sociétés paysannes du Quercy.
« Sur ces terroirs ingrats, le pastoralisme ovin s’imposa et reste encore l’activité agricole prépondérante dans la constitution du paysage lotois, rappelle Mathieu Larribe, paysagiste et directeur du CAUE[1] du Lot. Relativement épargnés des transformations radicales, les paysages ruraux du département figurent sans doute aujourd’hui parmi les plus représentatifs du patrimoine rural français et témoignent encore des modes de production et d’organisation sociale des 18e et… poursuivez l’article ici en commandant notre magazine : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-259-mai-juin-2021/
Texte Ch. Pelaprat – Photo J. Morel / CPPL