Depuis qu’il a choisi les arbres du Ségala comme gardiens de sa quiétude, Jean-Luc Muscat écrit de plus en plus. Sous sa plume, des moments de nature, des rencontres humaines ou animales, nous rappellent que l’aventure est à notre porte et que le Lot est un voyage.
« Quand je pense que nous sommes sept milliards sur Terre, je n’en reviens pas tant mon quartier de nature est désert », lit-on en première page de « Voyage du côté de chez moi ». Ce récit, écrit par Jean-Luc Muscat en 2009, commence dans les replis des paysages forestiers de Viazac. C’est là qu’il a trouvé refuge depuis une dizaine d’années, en ce « lieu qui accepte sa présence ». Il cherchait un endroit avec des grands arbres, intact, non loin d’une ville à taille humaine. Les serres figeacoises, ces longues croupes boisées striées d’affluents du Célé, furent le point de chute idéal. Il est venu le choisir en hiver, pour ne pas seulement se laisser séduire par les douceurs estivales. « Même en hiver le charme opère ici, il suffit de suivre la vallée du Célé pour s’en rendre compte, il y a quelque chose de magnétique. »
Ancien garde forestier, Jean-Luc Muscat est ici dans son élément, réservant les confins de ses journées libres à l’écriture, entre marche et jardinage ; « la littérature ne m’intéresse que de 7h à 10h du matin ». Encore éducateur spécialisé à l’ESAT (Établissement et Service d’Aide par le Travail) de Figeac, il entend bien mettre à profit les prémices d’une retraite pour s’y consacrer pleinement : « écrire à plein temps, ça va venir. » … Pour découvrir le Lot, ses talents, ses curiosités et profiter de nos lectures en intégralité, accomagnez nous an vous abonnant à DIRELOT Magazine ici : https://direlot.fr/boutique/abonnements/abonnement-6-numeros-hors-serie/
Texte et photos Christophe Pélaprat