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Vallée du Lot et du vignoble… de cingle en cingle, de crêtes en vallées

par Vincent Besserve 15 août 2020

Une collection de cités et de rochers de garde : la rivière a retenu ses bourgs pelotonnés et déposé ses terrasses offertes au vignoble de cahors, tels des grappes accrochées à leur liane vineuse. Sur les caprices géologiques du couloir alluvial sont venues se greffer empreintes humaines et implantations grégaires, se sont arrimés castels civils et tours épiscopales, se sont épanouis villages et bastides : le Lot a fructifié. En couronne méridionale, le Quercy blanc, vieux pays des serres et des vaux, amorce la transition paysagère entre les plateaux calcaires, et des sillons parallèles qui participent à la collecte des eaux garonnaises. Coteaux du Quercy, melon et céréales, agrémentent le panier coloré de ces marches de l’Aquitaine. C’est ainsi la mixité des terroirs d’un pays, territoires de rivière de Cahors, Luzech et Puy-l’Evêque, terres de lumière de Montcuq et Castelnau-Montratier.

Cahors, La ville-mère

Antique capitale des tribus cadourques, Divona cadurcorum, cité des évêques et ville de Jean XXII ennoblie par la majesté de son célèbre pont Valentré, Cahors pose la signature de son vignoble au cépage auxerrois mâtiné de merlot et de tannat. La ville, cajolée dans l’écharpe de son méandre, ménage ses secrets ; elle se devine et se courtise plus qu’elle ne se dévoile d’entrée…
Sous la protection enveloppante et quasi maternelle de la rivière, Cahors, jadis embryon du Quercy, habite son “cingle”. Cette boucle resserrée du Lot dont la facétie répétée accompagne la divagation jusqu’à Fumel et le Lot-et-Garonne, retardant sa révélation dans la plaine aquitaine ; ce méandre accentué déjà exercé en amont à Capdenac-le-Haut, Montbrun, Cajarc et Calvignac, et bégayé avec maestria vers l’aval, à Luzech surtout, puis Prayssac et Puy-l’Evêque. Le Lot déroule ainsi son parcours festonné, cousu de pleins et de déliés, tels les oves de son ornementation quercinoise.

Cette révérence de la rivière est un asile certain que les antiques colonisateurs avaient très tôt ressenti, encouragés par l’augure favorable d’une source divinisée, la fontaine des Chartreux, à l’aisselle abrupte de la cévenne, et fonds baptismaux de la première cité gallo-romaine. Mais la ville disions-nous demeure secrète et réservée, en confidence de ses monuments et de son passé : nulle évidence immédiate de sa physionomie et de sa tournure, comme de Villefranche-de-Rouergue, de Millau surtout ou de Brive, que l’on toise d’emblée, de Rodez ou de Périgueux qui s’annoncent sans vergogne. A Cahors il convient de prendre de la hauteur, de faire l’effort de quelque recul.

La route de Paris au nord ne cède en effet qu’à l’expectative, avant de s’agenouiller à l’aval du méandre ; et l’exercice du contournement vers Montauban ou Toulouse ne dispense que de rares et fugaces aperçus. Qu’on se hasarde depuis le sud, et c’est le chemin sacrificiel des enseignes et des carrefours giratoires qui servira d’antichambre au seul pont Louis Philippe et au boulevard Gambetta finissant. Parvenu de l’est depuis Villefranche et Limogne par le faubourg Cabessut et la rive gauche, le visiteur aura sans doute plus de chance en découvrant la cathédrale et les quartiers médiévaux. Depuis Figeac ou Cajarc en revanche, cantonné sur la dorsale de la rive droite, il ne percevra que la silhouette inquiétante de la Tour des Pendus, illustration d’un accueil au demeurant trompeur, avant d’hésiter entre les quartiers hauts ou une tentative curieuse par les quais. Depuis l’ouest enfin, Luzech, Douelle ou Parnac, l’aval de la rive gauche n’offre à nouveau que zones d’activités et quartiers pavillonnaires, en prologue des remparts et du pont Valentré. Cahors se dérobe décidément, et avant-même de la conquérir on se convainc de s’élever pour mieux l’approcher… Découvrez nos publications magazines et recevez DIRELOT chez vous à chaque numéro, abonnez vous ici : https://direlot.fr/boutique/abonnements/abonnement-6-numeros-hors-serie/

Texte Ph. Pierre – Direlot

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