La pêche n’a cessé de se diversifier au fil du temps. C’est au point que la Fédération du Lot pour la pêche[1] a distingué sur le département des parcours pour tous les niveaux et tous les goûts. Il y en a pour les experts ne reculant pas devant la difficulté et d’autres pour des amateurs, débutant ou recherchant une distraction paisible.
Les pêcheurs qui fréquentent les eaux lotoises ont à leur disposition un large éventail de sites sur lesquels ils vont exercer leur savoir-faire et leur talent, ou tout simplement passer du bon temps. Patrice Jaubert est le Directeur de la Fédération du Lot et connaît les goûts des uns des autres. « Nous suivons cette évolution depuis longtemps, explique-t-il. C’est pourquoi nous essayons de répondre principalement à deux types de demandes avec des parcours spécifiques. Dans une première catégorie, nous avons des parcours pour pêcheurs avertis, à la recherche d’une pêche sportive, requérant des compétences. Dans la deuxième, on s’adresse à des amateurs qui sont plutôt dans une démarche de découverte des poissons et du milieu aquatique. La pêche à la carpe de nuit est typiquement dans la première catégorie avec des spécialistes qui viennent des quatre coins de France et même d’au-delà. Ils emploient des techniques très pointues. »
Un film truculent d’intensité et d’émotion
Les parcours de carpes de nuit sur la rivière Lot ont une réputation à l’échelle de l’Europe. Ils constituent un linéaire de berges de près de 300 km dont sont exclus quelques tronçons[1]. Les carpistes trouvent sur les rives du Lot des conditions appropriées à leur patience et leur passion. Ils s’installent parfois durant une semaine avec leur tente, nuit et jour, car ils doivent amorcer le poisson avant que celui-ci ne s’intéresse à leur appât. Un film de Grégory Dolet, « Carpe, destination Lot », tourné avec la participation de la Fédération du Lot rend compte avec bonheur de l’ambiance de cette pêche. Il est disponible en DVD sur simple demande à la Fédération. On y voit des captures en live de carpes impressionnantes par leur taille. Les pêcheurs y témoignent de leurs aventures au contact de la rivière. Un carpiste raconte sa nuit de galère, réveillé à 5 heures du matin, par un gros poisson. L’animal lui casse sa ligne après s’être enfui dans les…Poursuivez la lecture de cet article en commandant le magazine intégral en version papier, envoyé par la Poste ou en PDF : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-254-juillet-aout-2020/
Textes Pierre Sourzat – Photos Fédération du Pêche du Lot