Penser le transport différemment, telle est l’ambition de Railcoop, premier projet coopératif ferroviaire en France. L’objectif : favoriser une réappropriation citoyenne du rôle du train, dans toutes ses dimensions de service public. Une aventure inédite qui prend ses racines dans le Lot.
Douze fois moins polluant que la route, un réseau existant qui évite de consommer de nouveaux espaces, mais aussi des infrastructures largement sous-utilisées : les arguments en faveur du rail ne manquent pas pour Nicolas Debaisieux, directeur général de Railcoop.
Après avoir travaillé pendant dix ans sur les questions climatiques au gouvernement, à la Commission européenne ou pour l’Union méditerranéenne, cet ingénieur fonctionnaire d’Etat a vu dans ce projet une occasion de passer à l’action : « il y a trop de décalage entre l’urgence climatique et le temps d’action politique ».
« La fermeture du fret en 2008 a jeté des milliers de camions sur les routes, dénonce pour sa part Romain Bailly qui, après avoir conduit tous types de trains pendant quinze ans, a vécu la disparition de multiples services ferroviaires. L’offre recule pour les voyageurs, certaines villes sont complètement déconnectées, alors que sur la carte du réseau ferré de 1920 n’importe quel village était relié à une capitale. » Pour poursuivre vos lectures, commandez notre magazine ici en version PDF ou papier : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-253-mai-juin-2020/
Texte Christophe Pélaprat