La vie de Sabine et Kenneth Lazarus a basculé un jour de 1999 lorsqu’ils visitèrent par simple curiosité le hameau de la Contie à Lunan. Ils ne se doutaient pas alors de la place que celui-ci prendrait dans leur existence. Restauration et nouvel avenir offert à un patrimoine abandonné, partage d’un lieu et de son histoire, remontée du temps à la rencontre des hommes et femmes du passé, aventure humaine, “Les Jardins de la Contie” sont tout ça réuni.
“Comment acheter 1 200 m² habitables sans projet et sans finances pour le réaliser ? C’est simple. Vous partez en Dordogne assister au mariage du fils d’une amie. (…) Vous jetez un œil aux vitrines des agences immobilières juste par curiosité. Vous vient l’envie de découvrir la ville natale de Champollion dans le département voisin. Toujours par curiosité, vous regardez les prix de l’habitat. Juste pour se faire une idée, vous entrez dans une agence immobilière et l’agent vous propose d’aller voir 3 propriétés. La troisième vous intrigue. (…) Elle est ruinée, envahie par les ronces, elle semble énorme. Il n’y a plus de portail, des machines agricoles traînent devant la grange. Impressionnante, la grange. Un chemin de part et d’autre à fleur de causse. L’un mène au four à pain encore plus ruiné que le reste. Un porche à moitié debout et une vue à couper le souffle. Deux départements au bout du jardin : le Cantal et l’Aveyron. Rien que ça.”
Ainsi débute, un jour de juillet 1999, l’aventure lotoise de Sabine et Kenneth Lazarus telle que la raconte Sabine dans son opuscule “Si la Contie m’était contée”.
Un coup de cœur comme il en arrive parfois. “Si nous avions su dans quel projet insensé nous nous lancions !” sourit aujourd’hui… découvrez le reportage intégral ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-270-mars-avril-2023/