« Les Hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts ». Cette maxime d’Isaac Newton, citée sur un panneau dédié au chemin de Saint-Jacques à Espalion, semble avoir été entendue dans une vallée qui compte aujourd’hui plus de quatre-vingt ouvrages.
Depuis les âges médiévaux jusqu’à l’arrivée des techniques modernes et du train, les ponts sont l’une des meilleures façons de découvrir l’histoire du Lot.
Longtemps, il y eu peu de ponts sur le Lot. Si en haute vallée, dans le Gévaudan et le Rouergue, la taille du cours d’eau permettait des passages à gué, plus en aval les échanges locaux et commerciaux dépendaient surtout des bacs, dont les embarcations pouvaient autoriser la traversée d’attelages. En 1864, quarante-deux bacs « officiels » étaient dénombrés de Decazeville à Aiguillon.
Trait d’union en tant que voie navigable, la rivière était aussi un redoutable obstacle à traverser, et son franchissement nécessitait d’importants moyens techniques et financiers. C’est pourquoi, après de premiers ponts en bois qui n’ont pas résisté au temps, les ouvrages sûrs bâtis en pierres n’excédaient pas la dizaine au Moyen âge : Mende, Saint-Côme-d’Olt, Saint-Geniez-d’Olt, Espalion, Estaing, Entraygues ; et au-delà jusqu’en 1784, la rivière ne comptait jusqu’à sa confluence que les ponts de Cahors et de Villeneuve-sur-Lot.
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