*Prose poétique japonaise d’une extrême densité
Photos DireLOT – Textes A. Idez
Femelle en gestation de fruits lourds, le pampre estival lance ses vrilles comme grappins. Appel à l’aide entendu. On soulage ici, attache là, dirige les tentacules vers le support de fil de fer. Homme et plante vivent en symbiose. L’un anticipe les besoins de l’autre. Après récolte, l’effeuilleuse s’abandonne à l’ivresse des versatiles tons, de vert à jaune, de jaune à rouge, de rouge à rouille. Choit la parure…Seul, sec, le lien-torsade crucifié sur le vibrant métal. Inutile à tout, sauf au zoom.
Tracés de routes en corniche. Apprentissage scriptural. Qui tient la main? Qui sublime quoi? On sculpte la roche en saillie. Un M ici, un S là, en pleins côté Causse, en déliés côté vide. On mime la paresseuse qui serpente tout en bas. Accès ouvert par la calligraphie.