Champignon tout aussi capricieux que la truffe avec laquelle elle cohabite fréquemment, la morille est recherchée avec plus ou moins de bonheur au printemps. Qu’en est-il de ses lieux de récolte où sa raréfaction est observée ? Peut-on cultiver les morilles communes ou faut-il faire appel aux méthodes chinoises ?
C’est sur le plateau de Lalbenque que nous avons débuté notre enquête. Jean-Paul Vincens connaît bien le sujet pour suivre son évolution depuis plusieurs décennies. « En 40 ans, mon territoire de recherche s’est réduit d’au moins deux tiers, estime-t-il. Les placettes à morilles ont été envahies par les constructions qui ont poussé un peu partout. Celles qui restent sont moins productives. Si je récoltais dans les années 80 près de 500 à 600 morilles, aujourd’hui, c’est …
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Textes et photos Pierre Sourzat