Le vignoble du cahors doit sa naissance aux romains qui ont introduit la vigne en Gaule. Le christianisme a sacralisé le vin tandis que Bacchus, divinité romaine, a tenté de persister. Saint-Vincent, protecteur du vin et de la vigne est célébré de nos jours. Sur l’aire du cahors, la sacralisation du vin est prétexte à des fêtes, manifestations et promenades oenotouristiques qui ne manquent pas de charme.
C’est à Clément Marot, célèbre poète cadurcien poète à la cour de François 1er, qu’il faut donner la parole en introduction pour chanter les vertus ancestrales du vin de cahors. « Bacchus aussi, sa bonne vigne y planta ; par art subtil sur montagne pierreuse, rendait liqueurs fortes et savoureuses».
La confrérie du vin de cahors rappelle dans ses chapitres, tous les mérites à la promotion du Cahors par le poète. Elle accompagne la plupart de ses chapitres d’une messe solennelle où le prête rappelle l’importance du vin dans la Bible et la liturgie. Les citations abondent sur le sujet de la vigne et du vin. « Tout sarment qui est en moi et qui ne porte pas de fruit, il le retranche; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il porte encore plus de fruit. » …
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Textes et photos Pierre Sourzat