Au carrefour du Limargue entre Figeac et Gramat, Lacapelle-Marival a eu au Moyen âge les faveurs de l’histoire. Ayant acquis depuis l’envergure d’un chef-lieu de canton, la petite ville se distingue aujourd’hui par ses renommées sportives, fruit de ses dynamiques locales.
« D’ici, on devine le village de Lacapelle au 12e siècle », décrit Jean-Pierre Gavarret depuis la terrasse du château, en désignant l’espace triangulaire de la Place du Fort, au cœur du centre-ville. Si tours et remparts ont disparu, cet ancien site fortifié que délimitent aujourd’hui des habitations, a gardé son unique porte d’entrée accolée à une tour-escalier.
Au milieu de la place, le Café du Midi marque l’emplacement d’un îlot central : d’épais murs de fondation y laissent supposer la présence d’une tour féodale, logis d’un seigneur.« L’histoire connue de Lacapelle-Marival commence ici, poursuit le président de l’association Art et patrimoine qui, outre l’animation du château, a largement contribué à la connaissance historique de la bourgade. L’existence d’un groupe d’habitations et d’une chapelle y sont attestés par un texte de 1146. Le nom de la commune provient de « la chapelle sur le Merlival (l’un des ruisseaux traversant la ville). Un siècle plus tard, Géraud 1er de Cardaillac hérite de ces terres et fonde une nouvelle… découvrez notre dossier complet en commandant votre magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-264-mars-avril-2022/
Texte et photos Ch. Pelaprat
