Textile, alimentaire, isolation… Le chanvre n’a plus à démontrer ses vertus. Il manque pourtant encore une véritable filière artisanale à même de produire et transformer ce végétal plus efficacement au service de tous ces usages. A Lacapelle-Marival, la toute jeune entreprise Hemp-Act poursuit cette ambition. La consécration d’un travail de fond mené par un passionné du chanvre.
C’est au bout d’une petite route boisée, là où commence la châtaigneraie, que le hameau de Bétille domine la plaine de Lacapelle-Marival. Sculptées en clef de voûte sur les entrées des granges de la ferme familiale, des feuilles de chanvre rappellent la présence de cette plante dans l’histoire paysanne du Quercy.
« Autrefois, chaque ferme avait sa parcelle de chanvre, son canabal en occitan, pour l’économie domestique : le linge de maison, les cordes, raconte Pierre Amadieu. La marine en utilisait aussi beaucoup pour les voiles. »
C’est ici que cet enfant du pays a installé le siège de sa société, Hemp-Act (le chanvre se dit « hemp » en anglais), avec la ferme intention de remettre au goût du jour cette économie tombée en désuétude après la seconde guerre mondiale. Son ambition : faire le lien entre les usages séculaires de ce végétal et les nouvelles technologies, par la fabrication d’une ligne d’outils destinés à la transformation du chanvre pour de…poursuivez la lecture de cet article en commandant le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-261-septembre-octobre-2021/
Texte et photos Christophe Pélaprat