Bien sûr, il y a le village cher à André Breton, les berges du Lot et leur décor minéral. Mais ce bout de vallée bien fréquenté l’été, plus démuni l’hiver, livre bien d’autres découvertes entre deux villages perchés. Petites suggestions à la rencontre de celles et ceux qui font vivre ce territoire, en toutes saisons.
Passé le goulet marqué par la confluence du Célé et la falaise de Ganil, connue pour son chemin de halage creusé à même la roche, la route émerge des tunnels qui lui permettent de remonter la vallée en se jouant de ces facéties minérales. C’est là, alors qu’apparaît la silhouette de Saint-Cirq Lapopie, que Bella Terra a trouvé son nouveau refuge, sur la commune de Tour-de-Faure. Si le hangar estampillé « poterie » est on ne peut plus visible sur cet itinéraire très fréquenté, c’est surtout l’opportunité d’un vaste local qui a emmené Julien, Elie et Morgan a s’installer à proximité d’un des plus célèbres villages lotois. Le trio a trouvé ici la place nécessaire pour développer son entreprise, après un début d’activité dans une grange à Sauliac-sur-Célé.
Ils se sont lancés en 2021, en voulant « passer à d’autres valeurs ». D’abord Elie, déjà potier depuis plusieurs années, avec Julien. Dès le début, leur travail se concentre autour d’un objet particulier : l’oya, cette poterie ancestrale poreuse qui, une fois enterrée et remplie d’eau, permet d’humidifier la terre. Morgan, alors maraîcher et utilisateur des oyas de Julien et Elie, les rejoint rapidement : « nous sommes à la fois fabricants et utilisateurs nous-mêmes de nos poteries. Et nous sommes tous trois passionnés de plantes ». Lire notre dossier dans DIIRELOT : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-277-mai-juin-2024/