Depuis la route d’Aurillac, elle rejoint tout droit le centre-ville. La rue Emile Zola, connue comme la « rue droite » par les figeacois, est un paradoxe : à la fois excentrée et si proche du cœur de ville, tant désertée que passante, ses devantures fermées ne dissuadent pas l’éclosion perpétuelle de nouvelles échoppes. Portrait d’une rue qui n’a pas dit son dernier mot.
« Dans la rue Zola, il y a eu un horloger, un luthier, un ébéniste, ici étaient des vitraillistes…, énumère Serge qui avait lui-même un atelier dans cette rue il y a quinze ans. On comptait cette présence artisanale à une période, puis elle a disparu : le prix des loyers, la faible attractivité… Ça revient un peu aujourd’hui. » Le témoignage de ce potier résume l’histoire récente de l’axe figeacois qui relie le Faubourg du Pin, l’entrée est de la ville, à la place Champollion au centre de la cité.
Etroite et ouverte à la circulation, la rue Emile Zola ne fait pas le bonheur des piétons. Dans le centre-ville sans vraiment y être, elle peine à drainer le chaland, malgré les touristes guidés par les itinéraires historiques de la ville. Et les vitrines aux arcades médiévales, dont beaucoup demeurent fermées, changent souvent d’occupants malgré l’ambition d’une époque de dédier la rue à … poursuivez la lecture de ce reportage en commandant notre magazine en version PDF ou papier ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-258-mars-avril-2021/
Texte et photos Christophe Pélaprat
