Cette histoire m’a un jour été racontée, il y a quelques années déjà, par un ami de la famille, qui a vécu une grande partie de sa vie dans un petit village du Quercy. Au cours de son adolescence, cet homme y avait « connu », comme on dit maintenant, la dernière guerre, celle de 1939-1945, durant laquelle de nombreux drames et d’effroyables massacres ont durement frappé des milliers et des milliers de familles innocentes qui, par malchance, habitaient en zones occupées. C’est pourquoi des centaines de maquis se sont organisés un peu partout en France, notamment dans le Lot, pour résister à l’armée allemande. Ainsi, cet ami avait-il dès ses dix-huit ans, décidé de rejoindre avec quelques copains d’enfance un des maquis du Causse. Un jour de l’été 43, il s’est retrouvé au cœur d’une situation plus que fâcheuse qui aurait très bien pu se finir tragiquement pour lui comme pour le reste de sa famille. Mais la destinée en avait décidé tout autrement ce dimanche-là.
Cette histoire est donc celle de sa tante Clotilde, une veuve qui vivait seule avec ses poules, ses canards et sa chèvre dans une petite masure située un peu à l’écart de ce petit village du Causse. Les rares animaux que les Allemands ne lui avaient pas encore réquisitionnés vivaient en totale liberté au milieu de la cour de sa ferme. Les bêtes passaient en fait l’essentiel de leur temps à chercher par leurs propres moyens un peu de nourriture au bord des mares, le long des haies ou des chemins. Elles s’aventuraient même jusqu’à l’intérieur de la grande pièce de la maison qui faisait alors office de salle à manger, de cuisine… mais aussi de… poursuivez la lecture de ce reportage en commandant notre magazine en version PDF ou papier ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-258-mars-avril-2021/
Textes et Illustrations Bernard Bouzou