Les maisons rurales traditionnelles du Quercy Blanc savent intégrer le confort contemporain sans dénaturer leur identité et leur architecture si particulière, bien au contraire. Les maisons de village aussi. Entre les mains d’amateurs de bâtisses au long passé, une ancienne ferme et deux maisons villageoises délaissées ont repris vie et bénéficié de remaniements qu’elles gardent discrètement cachés derrière leurs jolies façades qui savent si bien s’imprégner de lumière. 3 demeures, 3 univers : regard indiscret sur 3 rénovations stylées.
Ils le disent tous, ils ont d’emblée été séduits par la beauté de la pierre qui donne aux maisons quercynoises une identité si particulière. Dès lors, ces « néo-Quercynois » se sont attachés à respecter et préserver cette pierre pour enrichir l’univers très personnel de leurs demeures.
Côté rue, côté cour, une maison à deux visages
La maison est l’une des plus anciennes de la bastide. Il n’est donc pas étonnant qu’elle ait retenu l’attention de Lise et de son mari Claus, originaires de Copenhague, admirateurs du bâti ancien et amoureux depuis longtemps de notre département. Une première habitation près de Montcuq puis un château à Montayral, et arrive le coup de cœur pour cette maison de Castelnau-Montratier. Une maison pleine de charme qui, jadis, ne faisait qu’un avec sa voisine, avec un double visage : une façade côté rue, aux fenêtres toutes simples, et une face cachée côté vallée avec balcon, cour privative et panorama sur les collines.
A l’intérieur, des recoins et des écarts de niveaux sont autant de détails qui contribuent à son charme. « Pourtant, elle ne payait pas de mine, elle était véritablement en ruine, pas habitable. Nous avons presque tout refait. » se souvient Lise. La première étape fut le retrait des enduits de plâtre qui masquaient la pierre. S’ensuivit une … poursuivez la lecture de ce dossier spécial sur les belles demeures quercynoises en commandant notre magazine en version PDF ou papier ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-258-mars-avril-2021/

Texte Christine Hoden