Aux confins orientaux du Quercy, le Ségala se distingue des autres pays lotois. Son appartenance au substrat cristallin du Massif Central est claire : ici commencent les marches du Cantal, gneiss, micaschistes et granits rompent définitivement avec le règne du calcaire.
L’altitude aussi marque le pas : dans les sous-bois de châtaigniers et de hêtres, au fil des routes sinueuses qui montent à l’assaut des plateaux, se profilent rapidement des accents de moyenne montagne. Toit du Quercy, le Ségala s’étage des environs des 400 m, l’altitude moyenne des Causses du Quercy, jusqu’aux 783 m de Labastide-du-Haut-Mont, dont le nom laisse aisément présumer de son titre de point culminant du département.
Un balcon d’envergure qui situe d’emblée ce territoire d’entre-deux : aux limites du Cantal s’aperçoivent les monts d’Auvergne, sommets enneigés sous le soleil d’hiver, tandis qu’en descendant au couchant se découvre le Lot vu du ciel. De ces hauteurs se partagent les eaux, vers la Dordogne au Nord, en direction du Lot au Sud.
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