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À lire

Quercy rouge : Quand avorter était un crime…

par Vincent Besserve 2 décembre 2020

La justice évolue au fil des siècles, reflétant les valeurs et l’organisation de la société de son temps. Crimes et procès racontent aussi beaucoup de la vie quotidienne d’un territoire et de ses habitants. Dans la série « Quercy rouge », DIRE LOT vous invite pendant six épisodes, tout au long de l’année 2020, à la découverte de l’histoire de la justice dans le Lot. Dernier épisode de notre saga.

Dire Lot a exhumé des cartons des archives départementales des affaires d’avortement qui ont occupé les tribunaux lotois durant l’entre-deux-guerres. En jugeant des avortées, des avorteuses – car ce sont généralement des femmes qui savent comment interrompre une grossesse – et leurs complices – c’est là qu’apparaissent plus généralement les figures masculines – la justice pénètre les sphères les plus intimes de la vie des habitantes et des habitants du Lot. 

Itinérances mag 2022

Comme pour « les accouchées clandestines », ces femmes jugées pour infanticides (voir Quercy rouge, épisode 5), les affaires villageoises arrivent aux oreilles de la justice par des lettres anonymes et des on-dit – « la rumeur publique l’accusait d’être atteinte de grossesse » peut-on lire dans un document conservé aux archives départementales. « La fille L. ne cachait pas son état de grossesse, on le savait dans le pays, on savait même les démarches qu’elle faisait ou qu’elle faisait faire en se basant sur cet état pour amener René B., son amant à se marier avec elle » raconte un voisin interrogé comme témoin par la chambre d’instruction de Gourdon en 1920. Mais les opérations visant à marier des filles enceintes n’aboutissent pas toujours.

Quand les voisins s’observent et se connaissent, se jalousent aussi parfois, les fausses couches soulèvent des doutes. « Je sais bien des choses sur [cette] famille », affirme en 1926 un voisin bavard et bravache aux gendarmes venus l’interroger à propos de la fausse couche de la fille de la maison d’à côté. S’il dément être l’auteur de la lettre anonyme qui a interpellé la justice, c’est bien cette missive évoquant « une suppression d’enfant » qui mène à l’inculpation pour avortement de trois femmes de la commune de… Poursuivez la lecture de cet article en commandant le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-256-novembre-decembre-2020/


Textes Hélène Ferrarini 

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