Entre Margeride et Cévennes, entre granit et schiste, aux limites des bassins océanique et méditerranéen, la source du Lot est à la croisée de tous les chemins. Humble et discrète à sa naissance, la rivière parcourt d’emblée un territoire riche en patrimoine, en nature et en histoire : ses premiers kilomètres augurent déjà d’une belle vallée.
Ici, au pied du Mont Lozère, tous les destins sont possibles : à un versant près, un cours d’eau sera destiné au Rhône, rejoindra la Loire ou coulera vers la Garonne. Autour de ce point culminant du département partent l’Allier, le Tarn, l’Altier, le Chassezac… et le Lot. Sur la route de Mende à Villefort, le col de Tribes marque la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditérranée.
« La particularité de la Lozère est de donner de l’eau sans n’en recevoir aucune, c’est le seul département français qui n’a pas de rivière venue de l’extérieur de ses frontières. À sa création, ses députés proposèrent d’ailleurs de le nommer « Lozère des sources », rappelle Claude Tessier, figure du Bleymard, premier village traversé par le Lot.
Les sources, elles sont en effet nombreuses, sur les premiers kilomètres de la vallée du Lot. Celui-ci est vite rejoint par un capillaire de petits affluents, au point de brouiller les pistes et de douter de l’authenticité de la source officielle. « Le ruisseau de Combe Sourde, qui naît sous le sommet de Finiels (le point culminant de la Lozère à 1699 mètres), aurait pu lui aussi prétendre être la source du Lot », avance Claude Tessier. Il y a même l’Oultet (« le petit Lot »), plus en aval à Saint-Julien-du-Tournel, nom d’un affluent et d’un… Découvrez l’article intégral en commandant le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/itinerances/hs-itinerances-vallee-du-lot-n1/
Texte et photos Christophe Pélaprat
