L’histoire de la femme aux aiguilles est rentrée dans les annales, comme en témoigne l’extrait de cette complainte criminelle qui répand la sombre affaire quercynoise à travers France. En 1875, une aubergiste de la commune du Bourg est reconnue coupable de la mort de huit nourrisons et enfants en bas âge. Le décès à quelques heures d’intervalles de son fils aîné (et adulte) et de sa petite-fille, bébé qu’elle tenait justement dans les bras avant qu’elle ne succombe, avait attisé les doutes sur cette femme, dont les enfants mouraient presque tous en bas-âge. L’autopsie de sa petite-fille avait révélé la présence dans son ventre d’aiguilles à repriser la laine et d’aiguilles à coudre ayant perforé le coeur. Cette découverte éclaira sous un autre jour le mal qui frappait les enfants de cette femme. Elle avoua.
Le nombre de morts et la méthode utilisée ont marqué les esprits, tout comme l’exécution de la condamnée. Avant-dernière femme à être guillotinée en place publique en France, l’exécution de Sophie Gautié le 4 janvier 1876 au Bourg a réuni des milliers de personnes. Son histoire a défrayé la chronique, restant dans les esprits sous le nom de la femme aux aiguilles.
Récemment encore, la presse nationale y faisait référence suite à la condamnation de Dominique Cottrez à 9 ans de réclusion criminelle pour la mort à la naissance de...poursuivez la lecture de cet article en commandant ce n° en version papier ou PDF ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-255-septembre-octobre-2020/