Partir à la découverte des papillons du Lot, c’est un peu comme aller à la recherche des orchidées sauvages. Sauf que les papillons volent et qu’ils préfèrent les journées ensoleillées pour se déplacer à la recherche de nectar. Pour les connaître, mieux vaut avoir quelques repères pour lesquels nous avons sollicité une naturaliste cadurcienne.
Le journal confinement de cette naturaliste faisait la démonstration que nous avions, dans notre jardin, au plus près de chez soi, sans dépasser les limites de son pré carré, matière à flatter son regard, piquer sa curiosité et faire même des photos qui sortent du quotidien familial. Sur quelques pages d’un fichier pdf, on trouvait pêle-mêle les papillons « Mélitée du Plantain », « Damier de la Succise », « Sylvain azurée », en compagnie d’orchis bouffon, pourpre, singe, sans compter des curiosités botaniques, voire quelques autres insectes photographiés au cours de 2 journées d’avril à deux pas de la maison.
Contactée par mail puis téléphone, Catherine Michels, enseignante à la retraite, nous a livré une part de son parcours et de ses connaissances pour entrer en contact avec les papillons diurnes.
« J’ai toujours été intéressée par la nature, explique-t-elle. Abonnée à La Hulotte depuis sa création, plutôt attirée par la botanique dès mes années de collège, j’ai fait ma troisième année d’école d’ingénieur en spécialité Ecologie au Centre d’Etudes Phytosociologiques à Montpellier. Je trouve que les papillons sont un bon moyen pour aborder le vivant et l’écologie, au sens premier du terme, avec les enfants et aussi avec tous les… poursuivez la lecture de cet article en commandant ce n° en version papier ou PDF ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-255-septembre-octobre-2020/
