La justice évolue au fil des siècles, reflétant les valeurs et l’organisation de la société de son temps. Les archives que constituent crimes et procès racontent aussi beaucoup de la vie quotidienne d’un territoire et de ses habitants. Dans la série « Quercy rouge », DIRE LOT vous invite pendant six épisodes, tout au long de l’année 2020, à la découverte de l’histoire de la justice dans le Lot, du Moyen-Age à aujourd’hui.
A la fin du XIXe, le Lot est tout aussi violent qu’au début du siècle, mais la justice a progressivement réussi à s’emparer de ces affaires dont elle a fini par convaincre la population qu’elles la regardent.
Dans les années 1880, plus de vingt crimes sont jugés tous les ans par la cour d’assises du Lot. Défilent à la barre des gendres ayant tué leurs beaux-pères, des femmes leurs maris, ou encore des fils leurs mères… Beaucoup d’histoires familiales donc. Au sein de l’ostal, l’unité de base de la société quercynoise, les questions d’héritage et de pouvoir fournissent matière à des guerres familiales intestines.
L’ostal, c’est la maison au sens des bâtiments et des terres qui vont avec, au sens du groupe familial qui y vit et en vit. En vit avec envie, parfois, dans cette société de la parcimonie… « L’ostal, c’est inséparablement les hommes et la succession des générations, les bêtes, les plantes, les bâtiments, et les terres » résume le cahier de l’écomusée de Cuzals dédié à l’ostal quercynois…
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