Les statistiques judiciaires du début du XIXe siècle ont permis de comparer les départements entre eux. Surprise ! Le Lot se retrouve dans le peloton de tête criminel : son taux de crime par habitant est l’un des plus élevé de France. Le département y gagne le surnom de « petite Corse » tant y abondent les conflits mêlant vengeance et code de l’honneur. Aux côtés des drames familiaux, d’imposantes rixes villageoises aboutissent souvent à des morts…
« Le Haut-Quercy est sans doute la région française où la violence intercommunale a connu, au XIXe siècle, sa plus grande ampleur » écrit l’historien François Ploux dans Guerres paysannes en Quercy, Violences, conciliations et répression pénale dans les campagnes du Lot (1810-1860).
Ce livre tiré de sa thèse soutenue en 1994 « ressuscite une société du conflit, de l’honneur et de la vengeance » ainsi que le résume l’historien Alain Corbin qui signe la préface de l’ouvrage.
35 morts recensés dans des combats entre communes de 1810 à 1849, c’est loin d’être une mince affaire. Sans compter que nombre de décès n’ont jamais du être comptabilisés par les autorités, auxquels les belligérants préféraient souvent cacher ces affrontements.
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