Cela n’est pas nouveau : depuis des décennies dans le Lot, les « communales » ferment au fur et à mesure du dépeuplement des villages. Un cycle perpétuel que rien ne semble pouvoir freiner. En 2018, pourtant, une forte mobilisation locale a non seulement pu modérer cette tendance, mais a aussi réussi à susciter le débat autour de l’école rurale, pour laquelle le Lot pourrait être une valeur d’exemple.
« On nous épuise, on ne sait jamais ce qu’il faut faire : on nous demande des efforts, d’être innovants, mais sans aucune garantie. Et quand on demande combien il faut d’élèves pour garder l’école en 2019, on nous répond que ce n’est pas une question d’effectifs, livre Valérie Védrune, mairesse de Gréalou. On parlait déjà de fermer l’école dans les années 90, mais les menaces se sont accrues depuis trois ans ». L’école de Gréalou comptait 34 élèves l’année scolaire passée, répartis entre deux classes, primaire et maternelle. Fortement mobilisée en début d’année, la commune a pu sauver cette dernière. « Si on ferme un niveau, on perd toute l’école, poursuit l’élue, il y a beaucoup de fratrie ici et les parents qui travaillent à Figeac iront scolariser leurs enfants ailleurs. » À l’occupation des classes et aux manifestations s’est ajoutée une dernière initiative tout aussi médiatisée, celle d’offrir un an de loyer dans un logement communal pour attirer une nouvelle famille. Pari gagné : Gréalou compte grâce à cela deux enfants supplémentaires.
« On nous épuise, on ne sait jamais ce qu’il faut faire : on nous demande des efforts, d’être innovants, mais sans aucune garantie. Et quand on demande combien il faut d’élèves pour garder l’école en 2019, on nous répond que ce n’est pas une question d’effectifs, livre Valérie Védrune, mairesse de Gréalou. On parlait déjà de fermer l’école dans les années 90, mais les menaces se sont accrues depuis trois ans ». L’école de Gréalou comptait 34 élèves l’année scolaire passée, répartis entre deux classes, primaire et maternelle. Fortement mobilisée en début d’année, la commune a pu sauver cette dernière. « Si on ferme un niveau, on perd toute l’école, poursuit l’élue, il y a beaucoup de fratrie ici et les parents qui travaillent à Figeac iront scolariser leurs enfants ailleurs. » À l’occupation des classes et aux manifestations s’est ajoutée une dernière initiative tout aussi médiatisée, celle d’offrir un an de loyer dans un logement communal pour attirer une nouvelle famille. Pari gagné : Gréalou compte grâce à cela deux enfants supplémentaires. Pour poursuivre la lecture de l’article et obtenir le magazine cliquez ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-243-sept-oct-2018/
Texte Christophe Pélaprat, photo Will Oliver Lichty