Renaître de ses cendres : une expression on ne peut plus appropriée pour la gare de Figeac qui se réinvente après son incendie de 2018. Cinq ans après le drame, la ville retrouve ce bâtiment symbolique, qui se veut désormais un lieu multifonctionnel, au cœur des transports urbains.
L’évènement fut national : en cette nuit du 22 novembre 2018, la gare de Figeac brûlait. Nombre de figeacois ou de lotois l’avaient d’ailleurs appris par des messages de proches situés hors du département. « Ça a marqué tout le pays. J’ai moi-même reçu des appels de soutien de Guillaume Pepy, PDG de la SNCF de l’époque, et d’Elisabeth Borne, alors ministre chargée des transports !, raconte André Mellinger, le maire de Figeac. Dans l’inconscient collectif, une gare est un bâtiment public symbolique, comme une mairie ou un tribunal. C’est aussi une partie de notre histoire qui partait en fumée, et puis une ville sans gare c’est un handicap, on perd un cordon ombilical, une porte d’entrée. »
Car si l’intervention des pompiers a pu limiter les dégâts, le feu, causé par un court-circuit dans des locaux bourrés d’archives, a impacté l’ensemble du site. « L’accès aux lignes a toujours été maintenu, précise le maire, mais le choix a été de bloquer l’aiguillage en favorisant la ligne Brive-Toulouse, et d’arrêter ainsi celle d’Aurillac à Figeac. Le nombre de liaisons a été limité et des aménagements provisoires ont dû être mis en place pour accéder aux … découvrez notre dossier complet dans le magazine DIRELOT, disponible en version PDF ou papier ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-274-nov-dec-2023/
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Texte Christophe Pélaprat