Meurtres à Cajarc est le fruit de la « magie » des réseaux sociaux. Au début il y a « Cajarc mon village », un groupe Facebook qui regroupe des gens « amoureux » de Cajarc et qui relate, en photo le plus souvent, la vie du village au jour le jour. Puis vient une photo noir et blanc, postée un soir, avec un simple commentaire du style: « ambiance de polar » dans les minutes qui suivent les commentaires arrivent, les gens réagissent, s’interrogent, s’interpellent, « mais oui, quelle bonne idée, pourquoi ne pas faire à plusieurs un polar qui se passerait à Cajarc? »
Les prémices étaient parfaites pour un cadavre exquis (logique pour un polar) mais les directions, les personnages, les ambiances, étaient très divergents. Il a donc été choisi de se diriger vers le format « recueil de nouvelles », format qui permettrait à chacun de s’exprimer pleinement. « Certains nous ont rejoints, s’y sont essayés, s’y sont perdus, et ont déclaré forfait, d’autres se sont glissés avec naturel dans la peau du romancier et se sont laissés prendre au jeu… tous y ont mis une véritable part d’eux-mêmes, participant à créer l’alchimie, et neuf nouvelles sont nées de cette expérience inusuelle. Nous avons pour projet de créer un petit festival du polar, qui viendrait animer la fin de l’hiver au village. Le problème pour créer un évènement est, comme toujours, le financement. Les auteurs et la maison d’édition ont donc décidé que les droits et bénéfices de la vente de Meurtres à Cajarc seraient mobilisés afin de constituer une mise de fonds pour la création d’un festival du polar axé sur les territoires » explique le représentant du collectif d’auteurs Territoires obscurs.
Tarif : 20 euros
Éditions : Tertium Éditions
Auteur : Collectif Territoires obscurs
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