S’il n’est pas de Lotois qui ignore la langue française et n’en sache user de manière convenable, l’occitan reste encore pour une poignée, une langue d’emploi quotidien maniée avec aisance, compétence et expressivité. Mais pour combien de temps encore ? Nous sommes passés – il faut bien l’admettre – d’une pratique active et spontanée à une connaissance passive de la langue d’oc. Nombreux pourtant, sont ceux, qui à l’aube du troisième millénaire revendiquent cet héritage culturel et partagent un enthousiasme grandissant sur notre territoire où d’éminentes personnalités se sont toujours engagées en faveur de la diversité linguistique et pour exprimer le monde, dans des genres et des styles les plus divers.
La particularité de leurs itinéraires et de leurs appartenances évoqués au travers des ces lignes viendront comme le soulignait le grand écrivain languedocien Max Rouquette (1908- 2005) , témoigner que l’occitan est « porteur d’une charge émotionnelle qui épargne au lecteur l’impression d’une parole seulement énonciatrice et véhiculaire ».
Un peu comme si la langue d’oc, composante essentielle de notre identité, venait adoucir le cours de l’existence et faire pénétrer ses adeptes, plus facilement encore, dans l’intimité des choses et des êtres.
N’en déplaise à leurs détracteurs, les langues dites régionales sont parlées sur notre territoire national, depuis bien plus longtemps que le français… La poésie des troubadours qui s’est d’abord manifestée au nord-ouest des pays occitans, essentiellement en Limousin et Périgord a trouvé en Quercy, en la personne de… DireLOT vous ouvre les portes de l’Histoire et de la culture lotoise… abonnez vous ici : https://direlot.fr/boutique/abonnements/abonnement-6-numeros-hors-serie/
Textes et photos Patrick Delmas