Né de la fusion des communautés de communes du Pays de Cahors et de Catus et enrichi ensuite de l’intercommunalité Lot-Célé, le Grand Cahors compte aujourd’hui 36 communes. Si celles situées en couronne périurbaine ou en bordure de la rivière Lot se développent ou sont souvent dans la lumière, d’autres géographiquement plus reculées sont discrètes et méconnues. Pour autant, ces communes rurales se sentent-elles « oubliées » ? Que s’y passe-t-il ? Comment vivent-elles ? Trois communes, trois destins : des élus, à travers leur ressenti et leur conception de la ruralité, répondent à ces questions. Petite incursion au cœur de cette ruralité, aux portes de la ville.
« A 25 km de Cahors, nous vivons l’isolement dans le bon sens du terme : les gens viennent ici chercher le calme, la tranquillité. » affirme Agnès Simon-Piquet, maire des Junies depuis dix ans. Les Junies, 280 habitants, affiche une population stable. Ici, aucun commerce, pas de marché, pas de services non plus, mais un cadre de vie attractif grâce à un patrimoine intéressant : château (privé), abbatiale, églises, hameaux de caractère.
« Nous avons une belle diversité de population, des grandes familles originaires du village aux nouveaux venus étrangers, anglo-saxons notamment, qui ont rénové du patrimoine bâti et contribué par leurs différences culturelles à une ouverture d’esprit de la population. Dans la vie quotidienne, nous ne ressentons pas l’isolement. » poursuit … Abonnez vous à DireLOT magazine directement dans la boutique en ligne et recevez votre magazine chez vous par La Poste !
Textes et photos : Christine Hoden