En visitant notre site, vous acceptez notre politique de confidentialité concernant les cookies et les statistiques de visite.

DireLot
  • Accueil
  • DireLot Magazine
  • ITINÉRANCES Magazine
  • Coups de coeur
    • À voir & à vivre
    • À lire
    • À savourer
  • Boutique
  • Dire Territoires
  • Contact
DireLot

Le magazine du territoire Lotois et des amoureux du Lot

  • Accueil
  • DireLot Magazine
  • ITINÉRANCES Magazine
  • Coups de coeur
    • À voir & à vivre
    • À lire
    • À savourer
  • Boutique
  • Dire Territoires
  • Contact
0
À lire

Les Rover, des funambules à Martel

par Vincent Besserve 22 décembre 2022

Connu des Égyptiens et des Grecs, le cirque est l’une des plus anciennes formes de divertissement. C’est la Rome Antique avec ses « jeux du Cirque » qui en dresse les premiers codes. Du Moyen-Age à la Renaissance, les troupes de « saltimbanques » (mot d’origine italienne) se déplacent de ville en ville au moment des foires et marchés. Ainsi sont nés les Fratellini, les Franconi, les Bouglione. Au début du XXème siècle, Martel voit grandir une troupe de funambules, les Rover, créé par Joseph Fulvi.

En 1907, quand on habite le barri de Brive, on est hors des murs de Martel. Longtemps principale route commerciale reliant Gramat à Brive, cet axe a perdu de sa superbe depuis le percement de la déviation en 1844. Les 170 habitants recensés, les artisans et commerçants qui vivaient du passage vont continuer à vivoter durant une trentaine d’années. En 1901, après plusieurs épidémies de typhoïde, le barri ne compte plus que 90 habitants. Il est alors laissé aux ateliers, aux veuves et orphelins, aux vieillards et aux locations pour les plus pauvres. C’est dans ce contexte que s’installe Gustave Fulvi, italien, funambule, musicien ambulant et dresseur de chiens (voir encadré).

L’installation de la famille de Gustave Fulvi 

En ce mois de novembre 1907, Gustave et Jeanne entrent dans Martel avec le « Cirque Martin » qui abritait « des ménageries avec lions et girafes, éléphants, superbes chevaux, un zèbre et deux chameaux ». L’accueil des cirques et autres baraques de comédies apportent des ressources non négligeables. A chaque implantation, Martel réclame « vingt-cinq centimes par surface de dix mètres carrés et par jour de travail ou de représentation ». Ce cirque renommé restera quelques jours et repartira vers Gramat, Labastide-Murat… tandis que Gustave Fulvi et son épouse Jeanne Morello décident de rester. 

Ils s’installent dans une maison du Barri de Brive mettant fin à leur vie nomade de saltimbanques. Gustave sera menuisier principalement et matelassier, tout en restant musicien au trombone dans les fêtes votives. Jeanne, également artiste, surnommée « La Polka » dans le quartier, est une bonne joueuse d’accordéon. En octobre 1911, Gustave loue à Henri Condamine, propriétaire sans profession, un atelier dépendant d’une maison au prix de 3, 50 francs/mois. La même année, sur le registre de délibération municipale est mentionné : « Secours à Fulvi Gustave, italien ».
Le Barri de Brive décline inexorablement. Il atteint son pic d’exode en 1931. Il n’y a plus que 20 foyers, beaucoup de femmes seules qui élèvent enfants et petits-enfants. En 1936, la situation s’améliore un peu, la famille Fulvi est toujours là. Trois autres familles italiennes s’y installent, tout comme les forains Gary.

La création de la troupe Rover


Joseph, l’aîné de la fratrie, est un enfant du cirque qui a d’abord appris à marcher sur le fil. Le voisinage du Barri de Brive se souvient de cet enfant qui s’entrainait tous les jours sur un fil tendu. Ses « humanités » à Martel sont vite expédiées tant il est désireux de courir le monde grâce à son talent. Avant de créer sa propre troupe, il évoluera pendant deux saisons au Cirque Pinder comme funambule, son numéro étant de traverser la cage aux fauves sur un fil en costume de diable. 
La troupe « Rover » de Joseph Fulvi a pour siège social : « Rue de Brive – Martel (Lot) ». Il s’y produira de nombreuses fois en proposant… commandez l’article en version PDF en intégralité ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-243-sept-oct-2018/

/////////

Texte – C. Lamic / DireLOT

0
FacebookTwitterPinterestEmail
Précédent article
Les projets de voies vertes dans le Lot se poursuivent
Prochain article
Dominique A, chante à Cahors

VOUS AIMEREZ AUSSI

LOT : Lancement de la quinzaine du compostage

Défi Foyers à Alimentation Positive : visite de...

PREMIERES PAGES DANS LE LOT

Pour la nouvelle saison de pêche, un hydrogarde...

En camionnette ou en caravane, prendre la route,...

Lot of Saveurs et les Bonnes Tables du...

Deux nouveaux présidents à la tête de la...

initiative : Archéologie – un partenariat renforcé entre...

Les Archives départementales du Lot sont aussi à...

A Concots : L’imprimerie Trace… son chemin

Nos derniers magazines

  • DireLot 270 I Mars Avril 2023 6,80€
  • DireLot 269 I Janvier Février 2023 6,80€

Inscrivez-vous à notre liste

© DireLot 2019 | Mentions légales & Politique de confidentialité | Conditions générales de vente | Paiement sécurisé et livraison


Retour en haut