Les pointillés de délimitation ne sont que signes virtuels. En vallée de la Dordogne, comme partout ailleurs, aucune frontière n’existe là où l’important s’appelle « destination ».
Les paysages, les hommes accompagnent ruisseaux en rivières, rivières en fleuve jusqu’à l’océan. L’éclairage de ce parcours aura d’abord Martel comme point d’ancrage pour une remonte chaloupée toute en rondeur, de Lot en voisine Corrèze, ensuite Sarlat étape de la maturité lentement conquise et de la mainmise sophistiquée de l’homme sur un environnement qui s’est prêté avec délice à la domestication culturelle dont atteste sa couronne de jardins à la française.En route pour Martel, labourant du regard Labastide-Murat aux premiers jours d’un laborieux printemps, les vastes espaces de pacages caillouteux, provisoires prairies dévorées avant terme par les caussenardes à « lunettes noires », chacune flanquée de son adorable et savoureux agneau pascal. De clos en cloups où le rocher calcaire partout affleure, l’homme berger a trompé l’ennui en élevant des murets de pierre sèche.
Dans les fossés, coucous, violettes et pissenlits.Sur le Causse, l’eau est rare car elle se perd très vite dans les failles calcaires. Point d’étangs, d’éphémères mares. L’eau rassemblée en souterrain produit des phénomènes naturels époustouflants dont le gouffre de Padirac, le canyon de l’Alzou ou la résurgence de… découvrez notre grand reportage et le magazine Itinerances entre Périgord, Quercy & Rouergue en passant commande ici : https://direlot.fr/boutique/itinerances/itinerances-2018/
Photo Martel vu du ciel – Crédit OT Vallée de la Dordogne