Aux confins du Limargue, Ségala ou Figeacois, trois villages invitent à une balade d’une extrême diversité sur des sites naturels écologiquement protégés. Visite guidée !
A la genèse identitaire de chacun, la situation géographique et topographique. Au Moyen Age on se perche par réflexe sécuritaire évident pour mieux se défendre. Ce que nature propose est un acquis, presque un don sur lequel on s’appuie avec force murailles, tours et fossés pour décupler le pouvoir dissuasif.
L’atavisme médiéval
Investir une citadelle a un prix dont est parfaitement conscient l’éventuel ennemi. A contrario, qui dit « perché » dit cruellement coupé du monde, mise en situation de siège et de facto inéluctablement condamné à la pénurie d’eau et à la famine. Se percher c’était donc aussi se piéger. Le puits du Manganel de Cardaillac connaît trop bien la fatale issue en dépit de ses 21 mètres de profondeur. Les tours de l’Horloge et de Sagnes impassibles et impuissantes vigies, savent les immuables limites de cette stratégie de l’attente propre à tous les oppida de type Uxellodunum.
Livrer bataille à découvert sur le plateau de Gergovie à mieux réussi aux Gaulois de Vercingétorix que le siège d’Alésia.
Fons fournit un contre-exemple original et à bien des égards remarquable, à la tradition des places fortes « perchées ». Le bourg s’est développé autour d’un monastère bénédictin fondé en 972. Il aurait bien voulu se faire oublier, blotti au creux de la vallée de la Dourmelle mais eut bien du mal à contenir son expansion et les convoitises suscitées puisqu’au cœur du Moyen-Age florissant, Fons rivalisait avec Figeac. C’est dire !
Dans les verdoyants domaines extérieurs au bourg, abondaient cultures céréalières, vignes, élevage… Fons était riche et de plus, idéalement placé sur la route de… pour poursuivre la lecture, procurez vous le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/esprit-quercy/lesprit-quercy-collector-2017/
Textes Alain Idez – Photos Alain Idez et Laurent Delfraissy