Abandonnées, oubliées, symboles de paroisses disparues, ces églises écartées du culte n’auraient pu qu’être ruines. Aujourd’hui dans des lieux improbables, parfois privées, elles doivent leur salut à des actes passionnés. Portraits de quelques méconnues du patrimoine lotois.
GINOUILLAC (ESPÉDAILLAC) GARDIENNE DES CHAMPS
Au pas de sa porte, un vaste champ de blé ; à quelques mètres, l’imposant bâtiment d’une
bergerie : Sainte-Appolonie se confond avec l’exploitation de la famille Raffy. Lorsque les éleveurs l’acquièrent avec le reste de la propriété dans les années 70, l’église est une ruine béante. Le toit de la nef n’existe plus et le mur Nord s’est écroulé, ses pierres ven- dues. « L’ancien propriétaire y mettait son bélier, se souvient Paulette Raffy, et des sureaux poussaient à l’intérieur... Pour découvrir l’article et tout le magazine en version papier ou en version pdf, commandez le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-251-janv-fev-2020/
Textes et Photos Christophe Pélaprat