Son histoire est centenaire avec sa création par le duc de Trévise en 1921. A l’origine, il mena un combat fondateur, en s’insurgeant contre les vues prédatrices d’un antiquaire. Ce dernier s’était assuré de l’achat d’un portail du XVème siècle, surmonté d’une sculpture de vache pyrénéenne, à Alan, en Haute-Garonne, pour le démonter et l’exporter vers les États-Unis.
Grand orateur, connaisseur de l’art et de l’architecture, le duc de Trévise prit la défense de cet édifice, galvanisa un nombre conséquent de responsables politiques et de citoyens et remporta son combat. La sculpture bovine resta en place et ainsi naquit l’association La Sauvegarde de l’Art Français, pour s’opposer à la destruction ou à la vente à l’étranger d’œuvres majeures du patrimoine français monumental et mobilier. Elle est notamment à l’origine des lois relatives à la protection des trésors nationaux. Dès 1925, l’association est reconnue d’utilité publique.
Succédant à son premier Président, Aliette de Rohan Chabot, marquise de Maillé, fait à sa mort un legs à la Sauvegarde, destiné principalement aux églises rurales de France. La Sauvegarde en devient ainsi le premier… découvrez notre reportage intégral en commandant le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-265-mai-juin-2022/
Photo – Larnagol – Crédit : Michel Ortalo-Magné/Association ASELar.