Excentrés aux confins de la Bouriane, nichés au cœur de bois et de causse à perte de vue, Lherm, Pontcirq, St Médard et Montgesty paraissent un peu loin de tout. Catus n’est pourtant qu’à 10 kilomètres, Prayssac à peine plus, et Cahors à 25. Loin et proches à la fois. Ces communes au cœur de la ruralité cultivent toutes une richesse intrinsèque de leur identité, le moteur de leur vitalité : un esprit de village fait de proximité, de solidarité, de convivialité. Ici on est entre soi, tout le monde se connaît, prend part à la vie associative et à la vie tout court de son village.
Le lien social nécessaire à cet esprit a besoin d’un lieu pour se tisser et s’entretenir, qui revêt souvent la forme d’un café-multiservices. 3 sur ces 4 villages en possèdent ou en posséderont un sous peu, un projet se profile pour le 4è.
Ils sont voisins, appartenaient à l’ex-communauté de communes de Catus et aujourd’hui au Grand Cahors. Du coup, ces villages se connaissent bien, leurs enfants vont dans les mêmes écoles au sein des RPI (regroupement pédagogique intercommunal), leurs habitants participent aux fêtes votives des uns et des autres, et ils sont confrontés aux mêmes problèmes : une population dont la moyenne d’âge dépasse 60 ans, l’absence de commerces et de services, et le manque de fiabilité du réseau internet, outil indispensable à leur développement, un problème qui heureusement sera résolu avec l’arrivée de … découvrez l’article intégral en commandant le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-255-septembre-octobre-2020/