Derrière sa porte massive et ses hauts murs aveugles, ce qui s’appela autrefois « le château du roi » sommeille. Ancien palais médiéval, prison d’Etat pendant plus de 200 ans, il a déjà connu plusieurs vies dont on ne connaît malheureusement que peu de détails, le lieu ayant toujours été inaccessible à toute étude approfondie. L’atmosphère qui règne dans les bâtiments aujourd’hui vides y est tellement imprégnée d’histoire(s) que l’on se dit : « Si les murs pouvaient parler… » Ils ne dévoilent pas tous leurs secrets, mais les murs parlent.
Une passerelle métallique, un mur médiéval, une façade en pierre de taille, des constructions en ciment et un immense palmier dont la présence semble incongrue… L’image de cet ensemble insolite résume à elle seule la très longue histoire de ces lieux, une histoire dont on ne sait que ce que les informations issues de documents d’archives croisées avec l’observation des vestiges visibles nous laissent entrevoir.
En 1232, un certain Arnaud Després, accusé d’hérésie albigeoise, se vit confisquer ses biens, dont une demeure située ici.
Moins d’un siècle plus tard, un palais constitué d’un corps de logis et d’une tour fut édifié probablement pour Pierre de Via, consul de Cahors et neveu de Jacques Duèze, pape connu sous le nom de Jean XXII. Considéré comme la demeure la plus importante de Cahors à cette époque, le palais de Via a ensuite appartenu à…
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Textes Christine Hoden