Depuis la nuit des temps l’Homme explore la terre pour nourrir la vie. Des pionniers de l’antiquité aux hydrogéologues d’aujourd’hui, les chercheurs d’eau ont contribué à l’installation de la société au cœur des Causses du Quercy. Laissant des traces dans le paysage comme dans l’imaginaire collectif. Embarquement immédiat pour de grandes et petites histoires d’eau lotoises. Où il est question d’un curé hydroscope, d’une déesse gauloise et d’un aqueduc romain, mais aussi de puits, igues et dolines, de gouffres et légendes… jusqu’à la liberté retrouvée du – joliment nommé – ruisseau du Goutepeyrouse.
« Serait-il possible, que Dieu eût abandonné à jamais tant d’infortunées populations aux angoisses de la soif ! Ne serait-il pas possible de trouver dans ces malheureuses contrées des sources, fussent-elles très profondes. ». Sensible aux inquiétudes de ses paroissiens, l’abbé Paramelle n’imaginait sans doute pas où cette préoccupation, toute compassionnelle, allait le conduire.
Natif de Felzins, paisible village niché entre Lot et Célé à l’amont de Figeac, le jeune Jean-Baptiste Paramelle est issu d’une famille très chrétienne. D’où son passage au petit séminaire de Cahors, sa prêtrise à l’âge de 25 ans et sa nomination à la paroisse de Saint-Jean-Lespinasse non loin de Saint-Céré. Explorant alors le majestueux cadre des Causses du Quercy, le jeune curé se découvre une égale passion pour l’histoire locale et la géologie. Une géologie bien balbutiante, car nous sommes dans les années 1820 ; il y a tout juste deux siècles. Sa curiosité et sa constance le conduiront pourtant à jouer un rôle tout à fait singulier en ce domaine, avec, sur sa carte de visite, l’étrange et inédite fonction d’« hydroscope ». De chercheur d’eau… Poursuivez la lecture de cet article en commandant le magazine intégral en version papier, envoyé par la Poste ou en PDF : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-254-juillet-aout-2020/
Textes Pierre Leconte Photos voir crédits