L’histoire de la batellerie sur le Lot a commencé très tôt. Avant que Bordeaux ne devienne le port dont le commerce était principalement dirigé vers l’Angleterre, le Lot était déjà le « chemin qui marche » permettant de transporter des marchandises lourdes et volumineuses. Aujourd’hui, la rivière reste un atout important pour le territoire, essentiellement par le tourisme et l’économie qui en découle.
Le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri Plantagenêt en 1152 a été un tournant dans l’histoire de la navigation sur le Lot. Henri II allait devenir roi d’Angleterre et Richard Cœur de Lion naître de l’union d’Henri II avec Aliénor. Celle-ci apportait à l’Angleterre la Guyenne, un héritage à l’origine de la guerre de Cent ans qui opposera la dynastie des Plantagenêt à celle des Valois. Une fois, la Guyenne anglaise, Bordeaux devint un port anglais depuis lequel étaient transportées de nombreuses marchandises vers l’Angleterre.
Des bateaux à fond plat ou gabarres
La rivière était aménagée de chaussées pour canaliser la force de l’eau vers les moulins hydrauliques. Naviguer sur le Lot n’était pas une partie de plaisir et c’est pour faciliter le franchissement des chaussées que l’on utilisait les bateaux à fond plat ou gabarres. C’est au XVIIe siècle, sous le règne de Louis XIV, que son ministre Colbert décida de domestiquer la rivière de Cahors à la Garonne avec la construction d’écluses… à découvrir dans le tout 1er n° d’ITINERANCES magazine, édition collector encore disponible en version digitale (version papier épuisée) :https://direlot.fr/boutique/itinerances/hs-itinerances-vallee-du-lot-n1/
#occitanie
#valleedulot