Le livre de Sophie Brenac-Lafon « Vignoble et vin de Cahors de 1650 à 1850 », édité par la Maison des sciences de l’Homme d’Aquitaine, est l’outil de vulgarisation grand public de sa thèse dirigée par Michel Figeac, professeur à l’université Bordeaux – Montaigne. Une thèse qu’elle a soutenue brillamment en février 2020, après des années de recherches d’une méticulosité si proche de l’exhaustivité dans bien des domaines. La qualité de ce travail titanesque est indéniable. Sa publication dans la collection « Vins, vignes et civilisations » en est la logique et méritoire illustration.
Sa lecture invite au voyage dans le temps de nos ancêtres et l’espace territorial du vignoble. En résulte un grand bonheur pour qui ose s’y abandonner. La notoriété du vin de Cahors s’en trouve grandie. Le succès qu’il connaît de nos jours est l’aboutissement d’une conquête. L’auteure l’explique en ciblant l’essentiel de ses recherches sur les trois siècles concernés par les deux cents ans d’expansion du vignoble éponyme de la dénomination du produit.
Oui, c’est entre 1650 et 1850 que ce vin a acquis ses lettres de noblesse et une identité dont l’unicité l’a libéré de la tutelle du Bordeaux, seigneur dont il a été trop longtemps le vassal. Loin de nous la vaine prétention de résumer la longue quête de Sophie, notre concitoyenne de la campagne luzéchoise.
A notre humble portée, l’analyse de quelques axes forts dans lesquels… découvrez notre reportage complet en commandant la magazine ici en version papier ou digitale : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-268-i-novembre-decembre-2022-copie/