Considérée comme un maillon essentiel pour la vie terrestre, la sauvegarde de la forêt s’impose aujourd’hui comme un enjeu mondial face au défi climatique. A l’échelle locale d’un territoire forestier comme celui du Lot, quelle relation l’Homme peut-il – doit-il – entretenir avec la forêt ? Illustration grandeur nature avec Alliance Forêts Bois, premier groupe coopératif forestier de France. Basée à Francoulès, près de Cahors, son agence Quercy fédère 1700 propriétaires lotois pour une valorisation de leur forêt. Sa stratégie : une gestion raisonnée, environnementale et durable.
Dans le Lot, comme pour la plupart des régions au climat tempéré, le devenir naturel de tout terrain non cultivé, c’est la forêt. Quelques graines apportées par le vent, et – tôt ou tard – le sol se couvre d’arbres et arbustes. Bien sûr, toute graine ne prend pas racine, le relief et l’exposition, la qualité du sous-sol et l’hydrographie, opèrent une sélection. Il reste alors aux jeunes plants à gagner leur place parmi les espèces occupant les lieux, ce que l’on appelle la biocénose (flore, faune, fonge et micro-organismes).
L’équilibre qui s’installe repose sur l’interaction vitale entre ces espèces et leur milieu. Pas d’équilibre sans complémentarité, sans biodiversité. Ce n’est pas un hasard si la forêt concentre 80 % de la biodiversité terrestre recensée. Ainsi s’est ancrée la forêt lotoise. Riche et variée, elle se porte plutôt bien. Avec un taux de… découvrez notre dossier complet en commandant votre magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-264-mars-avril-2022/
Texte P. Leconte
