Matière première des bâtisseurs d’autrefois qui trouvaient sur place la ressource dont ils avaient besoin, la pierre a généré un savoir-faire dont est issue la signature architecturale de nos villages. Délaissée pendant des années au profit de bétons et autre bitume, la pierre naturelle revient en force depuis quelques années dans l’espace public des cœurs de village qui voient en elle un atout d’embellissement et d’attractivité, et s’intègre au-delà du cadre communal dans des stratégies qualitatives à échelle territoriale. Les exemples sont nombreux.
Ocre-jaune en Bouriane, grise voire teintée de rouge en Ségala, blanche en Quercy Blanc, lapiaz affleurant ici, falaise ailleurs, calcaire, grès, schiste… la pierre est partout et l’homme n’a eu qu’à se baisser pour ramasser cette matière première grâce à laquelle il s’est forgé un esprit bâtisseur.
Elle tisse la trame identitaire du patrimoine bâti et paysager lotois. ”Elle est elle-même le patrimoine. » rectifie Mathieu Larribe, directeur du CAUE (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) du Lot.
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Texte et Photo : Ch.Hoden