Les ouvrages qui font la notoriété du Quercy, des forteresses féodales perchées sur leurs éperons, à l’architecture rurale, en passant par les grottes ornées et les dolmens, relèvent pour la plupart d’un jeu avec la roche sous diverses formes. Que le motif soit guerrier, cultuel ou bien associé à la simple exploitation des terres, il y a eu pendant longtemps, et de façon massive, un art archaïque d’exploiter la roche brute à peine rectifiée, de jouer avec les éléments naturels aux formes aléatoires parce qu’ils s’imposaient dans toute leur monumentalité, ou bien, faute de temps, de moyens ou de goût pour les mettre d’équerre. Et plus largement, sur le plan géographique, l’érosion naturelle a laissé en milieu calcaire un relief de courbes, de méandres et de dolines aux allures baroques qui ont généré des aménagements originaux et savoureux. Trois articles explorent, sous l’angle du jeu avec l’aléatoire et du charme qui s’en dégage, ces trois formes d’exploitation : la masse rocheuse, la roche fragmentée pour bâtir et la mise en valeur des reliefs caractéristiques. Troisième et dernier article de la trilogie débutée dans le magazine DireLOT n° 272.
La géographie, c’est à la fois le relief et le substrat géologique mais aussi les innombrables ressources et empreintes de leurs interactions avec les hommes, les bêtes et les plantes.Ainsi, à Laramière, un simple trou qui avale un bref ruisseau au pied d’un porche naturel, engendre un culte antique qui suscitera, par la suite, la construction d’un prieuré convoité par les plus hautes instances religieuses locales. Aujourd’hui celui-ci engendre un périmètre de protection qui filtre les aménagements contemporains et le Département a repéré l’ensemble du site comme l’un des échantillons les plus représentatifs de la mémoire de… Découvrez notre reportage dans le DIRELOT à commander ici en version papier ou digitale : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-274-nov-dec-2023/
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Texte et illustration C. David le Clerc