En janvier 2020, les Britanniques sortaient officiellement de l’Union Européenne. Deux ans après le Brexit, comment vivent les expatriés dans le Quercy ? Qu’est-ce qui a changé pour eux ? Que pensent-ils de ce bouleversement ? Dire Lot est allé à leur rencontre.
Des rayons vides faute de livraisons, des scènes de panique face aux pénuries d’essence, des échanges commerciaux bouleversés. La sortie de l’UE a, depuis son entrée en vigueur, affecté le quotidien de millions de Britanniques. Au Royaume-Uni, mais aussi dans le Quercy. Si certains sujets de sa Majesté, bien implantés dans le département, regardent la situation avec détachement, d’autres ont dû se résigner à rentrer outre-manche, vaincus par les tracasseries administratives.
Les portes de leur petit paradis, ouvertes en 2005, se sont brutalement refermées avec le Brexit.
Depuis l’été dernier, Melanie et Lydon Whitehead ont dit adieu à leur maison des alentours de Montcuq. Le couple, résident secondaire dans le Lot, a pris à contre-coeur une « décision très difficile», comme le confesse Melanie. Cinq fois l’an, à raison de séjours de trois semaines, ils venaient goûter la douceur de la vie quercynoise. Les portes de leur petit paradis, ouvertes en 2005, se sont brutalement refermées avec le Brexit. C’est plus précisément pour les trois chiens du couple que la situation s’est compliquée : « Voyager avec nos animaux est devenu beaucoup moins évident et surtout beaucoup plus cher. Avant le Brexit, nos animaux bénéficiaient d’un passeport européen. Désormais, nous devons obtenir un certificat de santé établi par un vétérinaire britannique. Cela représente un coût de 300 euros pour les trois chiens, et le document n’est valable que pour un seul séjour à l’étranger. Et c’est sans compter les frais de vaccination, bien sûr ».
Pour le couple, l’addition est trop lourde. Quant à déménager pour de bon dans le Lot, c’est pour l’heure inenvisageable, pour des raisons familiales. Dossier à lire en intégralité dans le magazine DIRELOT : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-265-mai-juin-2022/