Ils cultivent leur instinct d’observation et d’orientation. Décryptent le paysage, en quête de repères. Entretiennent leur souffle et leur niveau athlétique, comme l’art de la cartographie et la stratégie de navigation, pour une immersion en terres inconnues. Chaque territoire s’érige en plateau de jeu, sur lequel ils deviennent acteurs-aventuriers d’un jeu de piste grandeur nature. Explorant et révélant leur propre… nature. Ces traileurs passionnés, sportifs amateurs ou confirmés, ont leur signe de reconnaissance, un nom de code : C.O. pour « Course d’Orientation ». Voyage sur les traces des « orienteurs » lotois, attention au départ.
Trois, deux, un, zéro… partez !
« Je prends le chemin indiqué par la pointe du triangle de départ. A la première jonction, j’empreinte le sentier de droite en laissant sur ma gauche une zone cultivée. Je passe à côté d’une cabane de chasseurs, puis je longe la limite de végétation plein Nord et j’aperçois rapidement la balise 1 dans un trou. Dès que j’ai poinçonné, je reprends ma direction. Pour gagner du temps, je décide de couper en forêt. Pour cela, j’oriente ma carte et vérifie mon cap à la boussole.
La zone boisée que j’aperçois au loin me le confirme. J’arrive sur un cours d’eau, mon point de passage, que je remonte vers l’Ouest, jusqu’à une zone déboisée dont l’angle Nord constitue mon point d’attaque. En orientant ma carte, j’aperçois la balise 2, à côté d’une petite ruine. ».
Il est fréquent de se demander à quoi peut bien penser un coureur à pied pendant qu’il court ; la question ne se pose pas pour un … poursuivez la lecture de ce reportage en commandant notre magazine en version PDF ou papier ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-258-mars-avril-2021/
Textes Pierre Leconte Photos (voir crédits)