Le confinement obligé a exacerbé besoin et plaisir de se sentir exister dans le regard, la parole des autres… S’imbriquent dans l’Histoire de lieux séculaires petites histoires d’hommes et de femmes, surprenantes découvertes, séduisantes rencontres… Tout le sel de la vie retrouvée.
L’agenda de notre échappée belle rappelle deux rendez-vous : le premier avec Jakie, hôtesse permanente du château de Béduer, le second à Faycelles dans l’atelier du peintre Antonella Innocenzi Felzines. Notes laconiques qui ne disent rien de l’imprévisible richesse qui s’impatiente. Mondes grouillant de signes, dates, noms, visages, objets, arts, intrigues et amour fou.
Saga du château de Roy William Brown.
On la connaît par cœur mais on abandonne toujours à regret la route du Célé, surtout par un lumineux matin d’été. On enjambe la coquette gloussant sur les galets pour se noyer dans les maïs avec en point de mire Béduer sur son éperon, village de 700 âmes dont les seigneurs ont joué un rôle non négligeable dans l’Histoire du sud de la France. C’est à la famille des Barasc que l’on doit au XIIIème siècle l’édification de la forteresse médiévale qui interpelle d’abord par le choix judicieux du site de défense.
Sur un promontoire rocheux, de hautes murailles sur trois côtés et une douve sèche sur le quatrième. Le château était naturellement protégé de toute agression extérieure, le donjon offrant une vue plongeante à 180°. Atouts sérieux quand il s’est agi de … poursuivez la lecture de cet article en vous procurant le magazine chez votre revendeur de presse dans le Lot ou dans notre boutique en ligne (en version papier ou pdf) ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-257-janvier-fevrier-2021/
Texte Alain Idez