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CAHORS : La Place Champollion, généreusement « restaurée »

par Vincent Besserve 11 septembre 2020

« Honni soit qui mal y mange », cette parodie osée de la devise d’Edouard III d’Angleterre au XIVIème siècle stigmatise, non sans humour, celui qui soutiendra avoir mal mangé place Champollion, porte ouverte du vieux Cahors où cohabitent en une harmonieuse diversité trois conceptions de la restauration. « Côté Sud », le savoir-faire du traiteur expérimenté et talentueux. « Les Gabares », le faire-vrai, le fait maison dans la tradition familiale du terroir. « Les Petits Producteurs », le faire autrement, le retour vers l’avenir de l’agriculture paysanne de proximité, tendance bio, écolo assumée.

Mitoyens, concurrents et amis, les propriétaires de ces trois enseignes savent ce qu’ils ne sont pas et ne seront jamais : compagnons de la « mal bouffe », agglutinés comme sangsues aux ronds points stratégiques d’exponentielle fréquentation.
Pas de M.D., de Q., de K.F., de B.K. Et autres maléfiques hiéroglyphes chez Champollion.

David et Valérie Blanco sont en place depuis 15 ans, Guillaume Ronchini et Loetitia ont pris la relève du fantasque Jaja Floquet en mai 2017. Quant à Yann Janicot, jeune ambassadeur des « Petits Producteurs » il a devancé de quelques mois ses proches voisins pour offrir pignon sur place à une douzaine des producteurs familiaux des environs. Démarche collective et militante originale ! « Côté Sud », ça fait rêver ! Quand on s’appelle Blanco, ça sonne chaud ! Idem pour la consonance italienne Ronchini ! Ça chauffe aussi grave à Cours dans les vignes des Janicot ! Point commun évident : « On dirait le Sud ».  École hôtelière de Toulouse pour David et Guillaume, noble école de la terre pour Yann.

Pour poursuivre l’article, commandez le magazine ici : https://direlot.fr/boutique/direlot/direlot-243-sept-oct-2018/

Texte et photo Alain Idez

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